Susan venait étant adolescente aux Trois Balais mais ce fut bien des années avant aujourd'hui. Elle alla au bar où se trouvait Rosmerta. Cachée sous sa capuche, elle demanda une Bière-au-Beurre. Rosmerta la servit sans un mot, elle n'avait pas du reconnaître sa voix. Soudain elle enleva sa capuche et l'appela:

Alors Rosmerta, tu ne me reconnais pas?
- Rosmerta se retourna avec un peu d'hésitation.
- Qui suis-je? Je suis déjà venu plusieurs fois ici, en plus !
- Susan, c'est toi?
- Oui c'est moi ! Tu m'a reconnu, mais seulement d'apparence. C'est que ma voix ne devait plus être la même.
- Oh que non, si je devais t'écoutait à la radio, je ne me saurai pas douté que c'était toi.

Deux jeune élèves entrèrent dans la salle.

- Vous voulez quelques choses, prenez votre temps pour choisir. Mais pas trop sinon vous sortez.
- Cela me rappelle exactement la façon dont tu nous parlais il y a quelques années... Tu n'a vraiment pas changé...
- Moi non, mais toi énormément. Alors que deviens-tu?
- Et bien, je suis professeur de Métamorphose à Poudlard. Mais je ne serai pas là demain je dois aller voir le Ministre de La Magie. Il m'a envoyé une lettre bizarre et je vais aller lui demandait pourquoi j'ai eu une demande d'argent aussi importante.
- Combien as-tu eu à payer?
- 200 Gallions. Je n'ai plus que quelques Noises.
- Et tu n'a plus d'argents non plus dans ton coffre à Gringotts?
- Non, je l'avais vidé. Je vais devoir attendre ma paye.

Les élèves avaient écouté la conversation. Soudain Madame Derwant se tourna et vit en face d'elle...

Lindsay venait de faire une grave erreur, elle avait écouté la conversation entre Madame Rosemerta et Madame Derwant. Quand la professeur s'était retourné, elle avait reculé d'un pas.

-Qu'est que tu fais à écouter aux porte, Lindsay ?

°Aller Lindsay, trouve une excuse, un truc qui tienne la route, vite...°

-Je... Excusez moi, Madame, je n'écoutais pas... Je suis nouvelle et... je voulais vous demander quelque chose...
-Qu'y a t-il ?
-Euh... Où... où se trouve la boutique de sucrerie, Madame ?

°Pourvu qu'elle y croit... Que ça tienne la route... Je suis bête, j'aurais dus trouver mieux... Elle n'y croira pas, c'est certain. Tu es bête Lindsay !!°

Susan Derwant fit les yeux ronds. Elle avait très bien comprit que Lindsay l'avait écouté, que son excuse était fausse et toute faite.

A peine eu-je franchis le seuil des Trois Balais, je fus apostrophée.
- Lizzie ? Lizzie ?
Cherchant l'origine de l'appel, je me hissai sur la pointe des pieds et vis le Professeur Derwant, accoudée au comptoir, agitant la main en ma direction. Je me hâtai de la rejoindre, intriguée.
Me voyant approcher, elle sourit, soulagée.
- Ah, la voilà. Lizzie, je te présente Lindsay ; Lindsay, voici Lizzie. Je vous laisse faire connaissance.
Sans plus d'explications, notre professeur nous fit légèrement signe de nous éloigner, et j'entraînai Lindsay un peu plus loin.
- Bonjour Lindsay ! m'exclamai-je avec un sourire aussi chaleureux que sincère. L'élève, qui portait les couleurs de Poufsouffle, avait l'air tout simplement terrorisée, bien que j'ignore pourquoi, et je tachais de la mettre en confiance. Tu es nouvelle ?
- Euh... Oui... bredouilla-t-elle.
- Alors bienvenue à Poudlard ! Tu ne connais donc pas Pré-au-Lard ?
Elle acquiesça faiblement.
- Je te fais visiter ? Oh, non ! Honte à moi ! Je ne peux pas te faire sortir d'ici sans te faire goûter une Bièraubeurre d'ici : ce sont les meilleures ! Ce serait immoral de te faire louper ça ! ris-je. Tu en veux une ?
- Une... quoi ?
- C'est une spécialité anglaise pourtant... Tu n'en as jamais pris ?
- En réalité, je viens d'Italie donc... non, je n'y ai jamais goûté.
- C'est un régal ! Alors... ?
- Mmm... Présenté comme ça, je crois que je ne peux pas le refuser. fit-elle avec un charmant sourire. Elle paraissait plus à l'aise à présent. On s'assoit ? - Oui, installe-toi, je vais demander deux Bièraubeurres à Madame Rosmerta. Ne t'inquiète pas, je reviens dans un instant. finis-je avec un clin d'oeil.
Je me pressai en direction du comptoir, me frayant mon chemin parmi la population sorcière du bar. Mais avant d'y arriver, je fus bousculée, et tombai à terre. °Ne pouvais-je pas faire un pas sans me couvrir de ridicule ?°
Je relevai la tête, interloquée, et vis...

C'était en revenants de la tour d'astronomie que me donna l'envie de boire une bonne bière au beurre , je me dirigais vers le comptoirs quand je bouscule une personne, je regarda qui c'était et je vis Lizzie par terre je venait de la faire tomber en la bousculant.

-Oh.. C'est toi Lizzie, excuse moi je ne t'avais pas vu..

Lizzie me regarda sans me répliquer une seule réponse, elle me regardait d'un air terrifié ou agacé.

- Tu m'en veux toujours je suppose pour la dernière fois? Je.. Je suis désolé..

En vérité je n'avais pas du tout l'habitude de m'excuser ce n'était vraiment pas mon fort, j'essayais tout de même d'être sincère pour que Lizzie me pardonne du mal que je lui ait causé.Lizzie ne me répondait toujours pas.

- Stop.. J'en ai marre on va se faire la tête éternellement parce que je t'ai renverser du lait dessus c'est pas un peu débiles, alors tu sais quoi tu vas me répondre pour me dire si mes excuses sont accepté ou si je dois m'en aller sur le champs car tu ne les accepte pas.

Je tendis ma main droite vers Lizzie pour l'aider a se relever.

Lindsay attendait sur une table l'arrivée de Lizzie.
Elle était perplexe. La seule élève qu'elle avait rencontrée l'avait humilié devant toute sa classe.
Elle était bien heureuse que Lizzie n'en faisait pas partie, sinon elle savait qu'elle en aurait entendue parlé.
Quand elle vit le visage de la jeune fille avec qui elle parlait, elle reconnue Claire, une Serpentard dont elle avait déjà entendue parler. Elle finit par se lever et remarqua Lizzie par terre.

-Ca va ? demanda instinctivement Lindsay à Lizzie Tu es tombé, Lizzie ? Tu t'es fais mal ?

- Claire, bien sûr que tes excuses sont acceptées... Je me sens moi même mal, car je suis aussi responsable de ce qui s'est passé... J'espère que tu ne m'en veux pas trop...

Claire me regarda, abasourdie. Elle n'avait visiblement jamais envisagé que je ne lui réponde pas car je me sentais également coupable, impardonnablement coupable, et que c'étais la raison pour laquelle je n'osais lui parler.

- Lizzie... c'est vrai ? Elle eût un petit rire nerveux. Je ne pensais pas que... Non, c'était invraissemblable... Après tout, je suis celle qui t'ai lancée un sortilège affreux...

- Claire, n'y pense plus. Je n'y pensais plus moi-même ! Ce qui me tracassais, c'est cette bouffée de rage et de violence incontrolable qui avait agité ma baguette contre toi...

- Voyons Lizzie, ce n'était rien. Je n'ai pas même été blessée !
Bon... On oublie ?

- Non Claire, je n'oublie pas. Je n'oublierai pas qu'une force peut animer nos bras et desserrer nos lèvres, blessant d'autres élèves, contre notre volonté...


- Lizzie, ce n'est pas de cela dont je parlais ! Ça... je ne sais pas qu'en faire... Mais oublions notre gêne respective, tu veux ?

Ses yeux s'illuminèrent, et les miens aussi. Je n'avais jamais osé espérer qu'une fille aussi froide, qui semblait me haïr dès le premier jour et à laquelle j'avais donné une raison supplémentaire à celle de ma maison pour le faire, puisse vouloir être mon amie ! Et j'en étais... ravie. Tout simplement ravie.

- Bien sûr Claire. Bien sûr.

Je reconnus alors la voix de Lindsay qui, inquiète, s'exclama : Ca va ? Tu es tombé, Lizzie ? Tu t'es fais mal ?

- Non Lindsay, je ne me suis pas fait mal, ne t'inquiète pas ! Tout va bien ! J'arrive !

Je saisis la main de Claire et me relevai.

Claire demanda alors :
- Lindsay ? C'est qui, celle-là ?

J'allais répondre, quand l'intéressée me coupa :