13h57.
Sulivan courrait en direction de Zonko. Il devait être prêt pour 14h et n'avait toujours pas fini d'enfiler ses habits convenable, en courant il mit sa veste, rabattu le col de sa chemise par dessus, accrocha son badge "ZONKO- Wise Sulivan" et au diable le nœud Papillon, il avait déjà l'air assez ridicule comme ça. Il ne supportait pas son patron. A l'époque du grand Harry Potter, cette boutique avait connu un patron assez farfelu, mais il avait définitivement mit les clés sous la porte. Zonko rouvrit ses portes grâce aux jumeaux Weasley qui souhaitait une filiale à leur magasin au chemin de traverse, et à M.Howard qui se chargeait de s'occuper donc de ce magasin avec les jumeaux Weasley comme supérieur. C'était un homme droit, d'une quarantaine d'année, qui exigeait presque le costard, et qui ne souriait que lorsqu'il menaçait Sulivan d’amoindrir sa paye du mois. Ce dernier le soupçonnait d'avoir repris la boutique dans un seul but financier. Il savait que les jeunes de Poudlard adoraient cette boutique ce qui ne pouvait que lui donner un excellent bénéfice avec le peu de capacité que son cerveau renfermait.
Sulivan entra en trombe dans la boutique manquant de se prendre les pied dans le tapis. Il était essoufflé et regarda la pendule.

-14h02. Il faudrait apprendre la ponctualité M.Wise.
-J'ai eu quelques problèmes vestimentaires. Mon Pantalon avait disparu.
-C'est pour ça que tu porte cette guenille?
-... C'est le pantalon dont je parlais.
-Vraiment? Hors de question. Va dans la réserve, il doit y avoir un pantalon noir et propre et à ta taille. Et que ça saute! Aujourd'hui c'est la sortie à Pré-au-Lard des élèves. Et j'ouvre boutique maintenant.

Sulivan pris la direction de la réserve. M.Howard adorait critiquer son style vestimentaire. Dans la réserve, Sulivan se regarda du mieux qu'il pouvait dans un miroir déformant. Son pantalon n'était pas trop grand, juste un peu large, et pas sale, juste déchiré volontairement à certain endroit. Il soupira et enfila le pantalon fin et noir qu'il trouva accroché à un cintre. Il soupçonna porter le pantalon d'un défunt.
Lorsqu'il remonta, il y avait déjà plusieurs élèves dans la boutique. C'était l'heure de se mettre au boulot. Certains lui demander déjà à quoi correspondais certain objet et, en tant qu'ancien propriétaire de nombreux outil de farce et attrapes, Sulivan savait leur expliquer à la perfection et les convaincre de les acheter. Il remarqua une jeune fille blonde qui retournait une boite dans tous les sens. Qu'est-ce qu'elle avait grandit Lizzie, elle s'était même embelli. Il lui avait parler deux, trois fois lorsqu'il était encore à Poudlard mais pas tant que ça. Ils avaient pas mal d'année de différence pour avoir une discussion sérieuse. Il se dirigea vers elle.

-C'est une tasse à thé mordeuse. Elle mord le nez de la personne qui essaie de boire dedans.  Lui dit Sulivan derrière son épaule.

Zonko. Quelle boutique passionnante ! On y trouvait toujours des milliers d’artefacts, tous les gadgets et les ustensiles nécessaires pour réaliser même, disait-on, les rêves les plus fous de Fred et George, lorsqu’ils étaient élèves. Sous mes yeux s’étalaient Bombabouses, Bonbons à Hoquet, Savons sauteurs autres étranges inventions. Durant les jours sombres de 1996-97, ses fenêtres étaient condamnées par des planches. Mais c’était le passé. La boutique avait repris vie. J’arpentais les rayons, découvrant les nouvelles imaginations des commerçants. Une boîte m’intriguait. Sur sa devanture n’apparaissait qu’une simple tasse à thé. Rien de sorcier là dedans… Surprenant. Je la reversais pour déduire du son de son choc contre le carton sa matière, vérifier qu’une fumée épaisse n’allait pas s’en échapper… Aucun événement notoirement bizarre ne survint. Qu’était-ce ?
-C'est une tasse à thé mordeuse. Elle mord le nez de la personne qui essaie de boire dedans.  
Je me tournais, surprise, vers la personne qui avait répondu  à mes interrogations internes.
-Ah, d’accord, merci ! fis-je avec un grand sourire. J’étais sûre de le connaître. Son visage m’était familier. Les tatouages étaient nouveaux mais ses yeux… Oui, je le connaissais.
-Tu ne serais pas Sulivan, par hasard ? Sulivan Wise ?
-Exact ! Je suis surpris que tu t’en souviennes.
-Ça n'a rien de surprenant pourtant. Bien que tu aies changé…
-Pas autant que toi, Lizzie.
-Tu te rappelles de moi ? Cela m’étonnait au plus au point. J’avais un visage si banal…
-Avant, tu étais plus… Il cherchait ses mots, me regardant, droit dans les yeux, avec son intense regard bleu et froid.
-Plus quoi ? J'étais curieuse de savoir ce dont il se rappelait de moi. Après tout, on ne s'était parlé qu'une ou deux fois...

-Plus quoi?
-Plus ronde, répondit Sulivan d'un air taquin.

Mais elle ne sembla pas prendre à la rigolade ce qu'il lui dis. Lizzie se contenta de regarder Sulivan sans un sourire et de reposer la boite qui contenait la tasse.

-Eh, je rigole. La rassura Sulivan.
-C'est pas forcément drôle.
-C'étais pas dans mon intention de te vexer.
-Je ne le suis pas.
-Autrefois tu étais plus petite, normal,  le visage un peu plus rond c'est vrai, les cheveux plus court, et je sais que tu adorais faire le bien autour de toi. J'espère juste que ça, ça n'as pas changé.

Cependant elle ne sourit toujours pas, semblant réfléchir à ce qu'il venait de lui dire, puis pris une plume posée dans un porte-plume exposé. Sulivan entrepris donc d'expliquer que cette plume permettait à son utilisateur de ne commettre aucune faute d'orthographe, très pratique pour les dyslexiques, ou pour tout le monde, cela peut toujours faire remporter quelques points sur les devoirs. Lizzie nota que cet objet était vendu sur le Chemin de traverse chez Weasley, Fraces pour sorciers facétieux. Sulivan hocha la tête.

-Exact, Zonko a ré ouvert en tant que filiale de la boutique des Weasley. Il est donc normal que l'on vendent beaucoup de leur produit, comme les oreilles à rallonge que tu peux voir là-bas.

Il montra l'autre bout de la boutique où des boîtes avec un imprimé d'oreille étaient empilées les unes sur les autres. Lizzie ne sembla pas plus amusée pour autant.

-Ça va pas Lizzie? T'étais plus souriante avant.

-Autrefois tu étais plus petite, normal, le visage un peu plus rond c'est vrai, les cheveux plus court, et je sais que tu adorais faire le bien autour de toi. J'espère juste que ça, ça n'as pas changé.

Ça... En un sens, c'est sans doute la seule chose qui n'avait pas changé. En un autre... C'était la tâche pour laquelle je devenais de plus en plus maladroite. Toujours rejetée. Incapable de trouver les bons mots. Quelque chose changeait, à Poudlard. Et moi... Je n'arrivais pas à comprendre quoi. Je n'arrivais pas à soutenir Lièvine. Je n'arrivais à rien. J'étais inutile. Une pathétique incapable. Mes yeux se brouillèrent, et je changeais le sujet de conversation en saisissant une plume posée dans un porte-plume. Sulivan m'expliqua qu'elle permettait d'écrire sans commettre de faute d'orthographe. Je notai que l'objet était vendu sur le Chemin de traverse chez Weasley, Farces pour sorciers facétieux. Sulivan hocha la tête.

-Ça va pas Lizzie? T'étais plus souriante avant.

Etais-je si aisée à lire ? Merlin. Stephen, Sulivan... Je les connaissais peu pourtant.
J'aurais aimé pouvoir paraître forte et enthousiaste et dynamique, comme avant.

-Si, bien sûr que ça va, fis-je avec un faible sourire. Je suppose que c'est l'effet 'bonnes grosses joues d'enfant' qui accentuait mon sourire plus que maintenant, c'est tout.

-Je suppose que c'est l'effet 'bonnes grosses joues d'enfant' qui accentuait mon sourire plus que maintenant, c'est tout.

Sulivan sourit mais ne paraissait pas convaincu. Mais il ne s'attarda pas sur ce détail, il espérait juste que sa cinquième année se passait pour le mieux pour elle. Elle qui a ses BUSES à la fin d'année. Un fracas ce fit retentir et Sulivan se retourna pour y voir ce désastre. Le bocal où était enfermé les Pralines Longue Langue s'était renversé et avait explosé en plusieurs petits morceaux de verre. Les Pralines était éparpillés dans tout le magasin. Le coupable, un jeune élève à l'écharpe verte et argent qui était devenu rouge tellement l'embarras s'était emparé de lui.

-WISE! Hurla M. Howard, T'ATTENDS QUOI POUR RAMASSER?! Et ne les remet pas dans le bocal! 
-Quel enfer ce type. chuchota Sulivan à Lizzie.

Il sortit sa baguette et prononça "reparo", le bocal se reforma. Il pris ensuite la direction de la réserve pour chercher un balais et une pelle qu'il utilisa pour ramasser les pralines dispersée, après quoi, il les jetas et repartis dans la réserve prendre une nouvelle boite de pralines qu'il versa dans le bocal. Il laissa M.Howard se charger du serpentard pour lui faire payer les pralines gaspillés.
Je lui ferais bien manger une de ses pralines pour qu'il s'étouffe avec, je déteste jouer aux femmes de ménages.
Accoudé contre la caisse, il regarda, non sans sourire, la scène. Après tout, c'étais toujours agréable de voir un élève de sa maison ennemie, se faire réprimer. Surtout par M.Howard. Il avait cependant peur que ça fasse fuir la clientèle. 
Vivement 19h, que je puisse prendre une bierraubeurre chez Rosemerta.
Il chercha des yeux Lizzie, il voulait savoir comment se passer sa cinquième année, peut-être mal, c'est pour ça qu'elle ne sourirait plus.

Des élèves applaudirent le fracas causé, jusqu'à ce que résonne la "douce" voix du chef de l'établissement.
-WISE! Hurla M. Howard, T'ATTENDS QUOI POUR RAMASSER?! Et ne les remet pas dans le bocal!
-Quel enfer ce type. Me glissa-t-il.

Après quoi il du réparer les bêtises dudit Serpentard, chose qu'il fit de mauvaise grâce... Et qui ne l'aurait pas compris ? Enfin, un franc sourire s'étala sur ses lèvres quand Jack se fit réprimander.
Pauvre Jack. Ce n'était sans doute pas intentionnel... Enfin.

L'agitation finit par retomber, non sans que quelques gloussements retentissent quand l'élève sortit.
Chacun vaqua à ses occupations, je continuais de me balader entre les rayons, à la recherche de cadeaux pour mes amis.
Un rêve éveillé pour Lièvine, des Feuxfous Fuseboom pour Stephen, un marécage portable pour Cléo, une paire de gants bouclier pour Drew... J'hésitais à prendre un boursouflet aussi, pour Lièvine, car quelque chose me disait qu'une petite boule de poils pour lui tenir compagnie lui ferait le plus grand bien. Mais difficile de savoir si elle l'apprécierait... Tout en gardant cette option en tête, je continuais d'arpenter les rayons.

Une boîte en particulier m'intrigua. Son nom ? Poudre d'Obscurité Instantanée du Pérou. J'avais lu bien des choses sur cette création. Et quelque chose me soufflait qu'elle serait bientôt plus qu'utile. Aussi en pris-je une pour moi-même.
Je continuai de chercher.

En tournant à l'angle d'une étagère, je rencontrais Sulivan à nouveau.
- Ah, t'es là toi ? Je me demandais où tu étais passée.
- Pas bien loin, tu vois. J'achève mes emplettes. Noël approche, les lutins se préparent. glissais-je avec un sourire enjoué.Tu aurais un conseil à me donner ?

-Tu aurais un conseil à me donner ?

Sulivan regarda autour de lui. Zonko se spécialisait surtout dans les farces et attrapes. Si Lizzie chercher un beau cadeau à valeur sentimentale précieuse, elle était au mauvais endroit. Cependant une idée lui traversa l'esprit et il traversa la boutique puis revint vers Lizzie avec une petite boîte avec l'imprimée d'un homme séduisant une femme sur le pont d'un bateau pirate. Lizzie le questionna sur ce qu'elle contenait.

-Rêve éveillé. Lui dit-il.
-Rêve éveillé?
-C'est un sortilège breveté.
-Comment ça?
-Un sortilège est enfermé dans une petite fiole (qui est dans la boîte), il est sous forme de breuvage, tu bois ce sortilège et ton esprit est envoyé dans un rêve éveillé pour une durée de trente minute. Les effets sont vraiment réalistes!

Bien sûr, Sulivan se garda bien les effets secondaire, étant élève, il l'avait essayé avec ses amis gryffondor, il était alors partis dans son rêve le plus fou, mais il avançait dans le château le regard vide, et ses amis s'étaient moqué de lui à cause de la bave qui dégoulinait sur son menton. Autrement dit, il ressemblait à un zombie.

-Après tout dépend de la personne à qui tu vas l'offrir, c'est idéal pour quelqu'un qui a pas mal de soucis dans sa vie, ça lui permet de s'évader le temps d'une demi-heure et d'oublier tout ces problèmes. Tu n'en aurais pas besoins par hasard?
-C'est une sorte de drogues? Lui lança-t-elle l'air suspect et ignorant sa question.
-Oh non! Non non non, on ne vend pas ce genre de chose ici. Et puis, lorsque l'on consomme de la drogue, quelque chose dans notre cerveau nous pousse à en consommer encore et encore, toujours à plus forte dose. Ce n'est pas le cas de ce sortilège. Cependant, le rêve éveillé est déconseillé au moins de seize ans. Sa vente est devenue réglementé.

-Après tout dépend de la personne à qui tu vas l'offrir, c'est idéal pour quelqu'un qui a pas mal de soucis dans sa vie, ça lui permet de s'évader le temps d'une demi-heure et d'oublier tout ces problèmes.
Tu n'en aurais pas besoin par hasard?

Moi ?
Non, bien sûr que non.
Je vais bien.
J'éludais sa question. Inutile d'attirer des ennuis à quelqu'un d'autre...

-C'est une sorte de drogue ?
-Oh non! Non non non, on ne vend pas ce genre de chose ici. Et puis, lorsque l'on consomme de la drogue, quelque chose dans notre cerveau nous pousse à en consommer encore et encore, toujours à plus forte dose. Ce n'est pas le cas de ce sortilège. Cependant, le rêve éveillé est déconseillé au moins de seize ans. Sa vente est devenue réglementée.

Eh bam ! L'aveu maladroit du jeune commerçant. Partant de là, je le menais sur un terrain glissant : la cause de la réglementation. Sérieusement, que pouvait avoir comme défaut ce produit intrigant ? Cela semblait si idéal pour Liè jusqu'aux derniers mots prononcés... Le pauvre. Son patron allait le disputer. Trop sincère pour faire du business. En même temps, sans cela, peut-être aurais-je commis une erreur irréparable pour Liè... Car Liè n'en ayant que 15, cela ne pouvait lui convenir. Hors de question de la mettre en danger.

-Déconseillé aux moins de 16 ans ? Pourquoi donc ?

-Déconseillé aux moins de 16 ans ? Pourquoi donc ?

Il souris à cette petite lionne méfiante avant de lui répondre.

- A vrai dire je ne sais pas trop. Ce n'est pas un produit qui peut-être dangereux à un certain âge, comme des médicaments ou quoi. Mais sa vente a été réglementé. Je pense que c'est pour faire jouer une concurrence loyale. Les lois du commerce... Il ne faut pas chercher à comprendre. 

Il tendit la boîte à Lizzie qui la prie pour la regarder de plus près, elle sembla chercher une autre explication à cette réglementation. Cependant il n'y en avait pas réellement, sauf pour garantir la sécurité du consommateur. Sulivan l'avait consommé avant l'âge autorisé, il n'en était pas mort. Cependant ce n'étais pas des choses à dire. Lizzie lui rendit la boite. Une vente en moins. Sulivan se maudit d'avoir dévoilé la réglementation, mais après tout il était bien forcé de le lui dire. C'étais comme les cigarettes, pas avant 18 ans, tout le monde le savait, mais il arrivait pourtant à des mineurs d'en acheter, même si c'était illégal. Mais Lizzie faisait facilement seize ans.

- Mais tu es dans ta seizième année, non? Tout comme tes amis de ton âge, ou bien, tu n'as pas des amis plus âgé? Parce que je pense que ça peut être un bon cadeau. Mais bon, je peux essayer de te proposer autre chose.

Sulivan lui sourit. Il n'allait pas lui en vouloir si elle ne prenait pas ce produit. Un élève de poufsouffle vint le voir pour lui demander conseil. Sans hésiter il lui proposa le rêve éveillé qu'il avait en main. L'élève sourit et lui assura d'avoir l'âge requis avant de prendre la boîte et de se diriger vers la caisses. Sulivan sourit devant la facilité de convaincre un poufsouffle, et se retourna vers Lizzie.

- Ne t'en fait pas, il y en a toute une pile là-bas, ce n'était pas le dernier.

-A vrai dire je ne sais pas trop. Ce n'est pas un produit qui peut-être dangereux à un certain âge, comme des médicaments ou quoi. Mais sa vente a été réglementé. Je pense que c'est pour faire jouer une concurrence loyale. Les lois du commerce... Il ne faut pas chercher à comprendre.
Mais tu es dans ta seizième année, non? Tout comme tes amis de ton âge, ou bien, tu n'as pas des amis plus âgé? Parce que je pense que ça peut être un bon cadeau. Mais bon, je peux essayer de te proposer autre chose.

-Oh, ce n'était pas pour moi. Je n'ai pas le moindre problème.
Je pensais à une amie en particulier, mais je crains qu'elle soit trop jeune pour l'utiliser.

Un Poufsouffle vint lui demander conseil, et Sulivan lui proposa ledit produit. Le jeune homme repartit, fier et convaincu. Il y avait des clients plus agréables que d'autres... De toute évidence, Sulivan devait me caser dans les emmerdeurs.

-Ne t'en fais pas, il y en a toute une pile là-bas, ce n'était pas le dernier.

-Merci mais... Je crois que ce n'est pas très approprié comme cadeau. L'idée était bonne pourtant, et regarde, le produit a un certain succès !
Tant pis, je trouverais autre chose. Peut-être un boursouflet ? C'est pour une fille de quinze ans. Tu crois que ça pourrait faire l'affaire ?

-Merci mais... Je crois que ce n'est pas très approprié comme cadeau. L'idée était bonne pourtant, et regarde, le produit a un certain succès ! Tant pis, je trouverais autre chose. Peut-être un boursouflet ? C'est pour une fille de quinze ans. Tu crois que ça pourrait faire l'affaire ?

Le regard de Sulivan se dirigea vers la cage qui contenait les boursouflets. Ces petites boules de poils roses pouvait être d'incroyable animaux de compagnie. Il se souvint en avoir offert un pour l'anniversaire de la fille dont il été réciproquement amoureux à l'époque où il était élève à Poudlard. Autant dire que ça lui avait fait gagner des points avec cette fille. Elle avait même nommé son boursouflet "Van" en honneur à Sulivan. Même si c'était fini avec cette fille, elle ne pourrait jamais nier qu'il lui avait offert un beau cadeau. Sulivan refit face à Lizzie et lui demanda de le suivre. Arrivée à la cage aux boursouflets, il sortit un trousseau de clés et ouvrit la cage.

- Choisis celui qui te plait.
- Comme ils sont mignons...
- Ce sont des omnivores, et sont d'excellents compagnons ainsi que jouets. Ils adorent qu'on les lances tels des balles. Ça ne leur fait pas mal. Pour remonter le moral c'est super. En plus, ils durent bien plus longtemps que l'effet du rêve éveillé.

Dit-il en faisant un clin d'oeil à Lizzie. Une des petites créatures tenta de s'enfuir de la cage. Lizzie l'attrapa.

- Il a l'air de vouloir partir celui-là!
- Si tu as une maîtresse à lui proposer, je pense en effet qu'il sera preneur.

- Ce sont des omnivores, et sont d'excellents compagnons ainsi que jouets. *Le dernier mot me choqua.* Ils adorent qu'on les lances tels des balles. *Quels étranges animaux, pensai-je. Ils sont maso ou quoi ?* Ça ne leur fait pas mal. *Tu leur as peut-être demandé, Su ?* Pour remonter le moral c'est super. En plus, ils durent bien plus longtemps que l'effet du rêve éveillé. *Et voilà qu'il les présente comme des objets... Si j'en offre un à Liè, je sais qu'elle aura plus de considération pour lui, qu'elle le verra comme un vrai compagnon.*
Une des petites créatures tenta de s'enfuir de la cage. Je l'attrapai. *Liè, je compte sur toi. Donne-lui une vraie vie.*
- Il a l'air de vouloir partir celui-là!
- Si tu as une maîtresse à lui proposer, je pense en effet qu'il sera preneur.
- J'ai en effet quelqu'un en tête. Une fille si douce que j'ignore auquel des deux je fais un cadeau, en vérité. Je caressai l'animal. Tu n'as pas idée de ta chance, petite boule de poils. Tu verras.
- Parfait ! *Il semblait rassuré. S'il s'était discrédité auprès de moi pour le rêve éveillé, il m'avait en revanche merveilleusement bien conseillée pour le boursouflet. Il devait être fier.* Je t'accompagne au comptoir ?
- Merci, Sulivan.
- C'est mon job, voyons. Au fait, ça de dirait de prendre un verre, demain soir ?
J'étais surprise par sa proposition (très directe, soit dit en passant) mais n'hésitai pas un instant.[/color]
- Avec joie ! On se retrouve où, et à quelle heure ?

- J'ai en effet quelqu'un en tête. Une fille si douce que j'ignore auquel des deux je fais un cadeau, en vérité.Tu n'as pas idée de ta chance, petite boule de poils. Tu verras.
- Parfait! Je t'accompagne au comptoir?
- Merci, Sulivan
- C'est mon job, voyons.

Sulivan accompagna Lizzie jusqu'au comptoir, Howard n'étant pas à là, il se chargea d'encaisser Lizzie. Il finit par la fixer un instant.
Lizzie, ose me dire que tu ne cache rien derrière tes cernes. Pensa-t-il.
Aussitôt il lui demanda:

- Au fait, ça de dirait de prendre un verre, demain soir ?
Si quelque chose ne vas pas, autant qu'elle se change les idées et qu'elle apprenne qu'elle n'est pas seule dans une mauvaise passe, qu'une main lui sera toujours tendu pour l'aider dans tout les moments difficiles.
- Avec joie ! On se retrouve où, et à quelle heure ?

Sulivan sourit. Au moins, elle acceptait de sortir un peu et de ne pas se renfermer. Il lui dis donc qu'il finissait le lendemain à 18h. Si elle était encore à Pré-au-lard à ce moment là, ils pourraient se retrouver au trois balais. Lizzie acquiesça, lui promettant d'être là. Sulivan eu un sourire satisfait et, ébouriffant gentiment les cheveux de la jeune lionne lui dis:

- Allez, je ne vais pas te retenir plus longtemps. Tu as sans doute d'autre achats à faire, ou des amis à rejoindre.
Elle lui sourit.
- Ah et, Liz', tu devrais penser à dormir la nuit.

Un dernier sourire, une main levée pour dire "à demain", et Sulivan repris son travail conseillant en vendant des produits aux élèves de poudlard.