Aaaah Pré-au-Lard. Enfin cette sortie tant attendu. Comme il faisais froid je remonta mon écharpe rouge et or sur mon nez et commença a me balader avec mes amis dans les rues de ce village. On passa devant Zonko, mes amis voulurent y entré mais j'en avais pas très envi.

-Bah allez-y! On se retrouvera au trois balais plus tard!

Une fois mes amis entré dans la boutique, je me mit à déambuler dans les rues sans trop savoir où j'allais. Une Serpentard arriva vers moi et me donna un coup d'épaule qui me fit chanceler et tomber par terre, tête en première dans la neige.

°Gardes ton calme, relèves toi et rigoles-en.°

Je me relevai donc et retira d'un geste de la main la neige qui recouvrai mon écharpe puis celle que j'avais dans mes cheveux. j'entendais plusieurs personne rire alors je me mis à rire avec eux. Ça ne valais pas le coup de s'énerver. Je me remis donc en marche quand j'entendis quelqu'un m'appeler.

-Eh! Celui qui vent de tomber! Tu as oublié quelque chose!

Interloqué je me retourna et vit une jeune fille arriver et me tendre sa main dans laquelle se trouvais la chaîne en or que mon frère m'avait offert à mon dernier anniversaire. Elle avait du tomber de ma poche car je ne la mettait pas en public de peur qu'on me la vole, car même si elle m'étais offerte par mon frère, elle restais d'une incroyable beauté.

J'arpentai les rues de Pré-au-Lard, dans un froid hivernal à la fois doux et vivifiant. Soudain, je vis un élève tomber, bousculé par une fille de Serpentard ; j'accourus presque aussitôt, mais il s'était déjà relevé, et après s'être épousseté, de toute évidence agacé, il partit. J'avais cependant vu choir un reflet doré sur le sol et, étonnée, je m'approchai de l'endroit où le jeune homme était étendu un instant plus tôt. Un magnifique collier. J'hélai immédiatement le garçon, dont j'ignorais le nom :
- Eh ! Celui qui vient de tomber ! Tu as oublié quelque chose !
Mais il ne m'entendit pas ; aussi le pris-je en couse. Il marchait vite, mais je savais pouvoir le rattraper aisément.
D'ailleurs, un instant plus tard, j'avais rejoint en courant ledit élève. Il était plutôt grand, et dans ses cheveux châtains en bataille s'amoncelaient les flocons qui voltigeaient autour de nous.
M'entendant arriver au pas de course, il se retourna, interloqué. L'insigne de Gryffondor était brodée sur son uniforme.
- Tiens. Tu allais oublier ça, fis-je avec un grand sourire.

- Tiens. Tu allais oublier ça, me dit-elle avec un large sourire.

-Oh! Merci beaucoup.

Je lui rendis son sourire, c'était une élève de ma maison dont j'ignorais le nom. Une jolie blonde bouclé. Je mis ma main dans la sienne pour récupérer ma chaîne que je remit aussitôt dans ma poche. Je la regardais avec un grand sourire.

-Elle est vraiment jolie ta chaîne, pourquoi ne la portes-tu pas à ton cou?

-Trop précieuse pour que je prenne le risque qu'on me la dérobe.

-Tu as quand même risqué de la perdre, fait plus attention la prochaine fois!

Elle gardais son sourire aux lèvres, elle n'avait pas tort. J'attacha donc ma chaîne autour de mon cou et je mis mon écharpe par dessus. Je lui fit un dernier sourire puis commença à partir. Je n'eut même pas fait deux mètre que je me retournai et revint lui faire face.

-Au fait, comment tu t'appelle? Tu as retrouvé ma chaîne tu mérite quand même une petite récompense!

Le sourire aux lèvres, je le regardai attacher sa chaîne autour de son cou et mettre son écharpe par dessus. Il m'adressa un dernier sourire puis commença à partir. mais il n'eut même pas fait deux mètres que déjà il se retournait et revint me faire face.

- Au fait, comment tu t'appelles ? Tu as retrouvé ma chaîne... tu mérites quand même une petite récompense !
- Je m'appelle Lizzie. Lizzie Elven. Et tu es ?
- Je m'appelle Stephen Thomson mais... Appelle-moi Steph.
- Comme tu veux, Steph, fis-je avec un clin d'oeil. C'est drôle, je ne t'avais jamais croisé à Poudlard... Tu es en quelle année ?
- Cinquième année. Et toi ?
- Moi aussi !
- C'est bizarre qu'on ne se soit jamais vus avant... Enfin, mieux vaut tard que jamais ! Il marqua une légère pause et reprit :
- Pour ce qui est de la récompense...
- Tu n'as pas à me remercier pour quoique ce soit, voyons, c'est normal ! l'assurai-je, un peu gênée.
- Si, si ! Vraiment... J'y tiens. Que dirais-tu de...

- Si, si ! Vraiment... J'y tiens. Que dirais-tu de venir boire un coup avec moi aux trois balais? Je dois y rejoindre des amis normalement donc au pire si ils veulent venir je te les présenterais mais sinon on pourra rester tout les deux, histoire de rattraper le temps perdu!

J'étais peut-être allait trop vite dans cette demande car je vis Lizzie faire de gros yeux. Je me rattrapa donc:

-Bien sur c'est moi qui invite! A moins que tu ne veuille faire autre chose, mais je tien à te remercier, cette chaîne est précieuse pour moi, si je l'avais perdu j'aurais été fichu!

Lizzie me fit un grand sourire puis rigola.

-Qu'est-ce qu'il y a? J'ai l'air si ridicule que ça? Lui demandais-je avec un petit sourire en coins.

-Non c'est pas ça, enfin...Tu es couvert de flocons de neige dans tes cheveux!

J'ébouriffais mes cheveux, j'avais pas envi qu'on croit que j'avais des pellicules...Je regarda Lizzie puis lui sourit d'un air moqueur.

-Toi aussi tu en a plein!

Et je lui ébouriffa les cheveux en rigolant.

-Ah mais arrête!!

-Haha excuse moi! Bon alors...C'est d'accord? C'est aussi pour me faire pardonné de t'avoir décoiffé! Donc tu ne peux plus refuser!

-Qu'est-ce qu'il y a? J'ai l'air si ridicule que ça? me demanda-t-il avec un petit sourire en coin.
Je savais pas vraiment quoi répondre, intimidée par sa proposition, et pris le premier prétexte qui me traversa l'esprit.
- Non c'est pas ça, enfin...Tu es couvert de flocons de neige dans tes cheveux!
Il ébouriffa frénétiquement ses cheveux, puis me regarda et me sourit d'un air moqueur.
-Toi aussi tu en a plein!
Et il m'ébouriffa les cheveux en rigolant.
-Ah mais arrête !! m'écriai-je, riant aux éclats.
- Haha excuse moi ! Bon alors... C'est d'accord ? C'est aussi pour me faire pardonner de t'avoir décoiffé! Donc tu ne peux plus refuser!
D'un air contrit, je tentai vainement de me recoiffer, puis répliquai :
- Si je ne peux pas refuser...
Mais intérieurement, je jubilai. D'ailleurs, il s'en aperçu et ajouta :
- Après, je ne veux pas te forcer à passer du temps avec moi...
Je soupirai, jouant les agacées, avant d'admettre avec un sourire timide :
- Tu ne m'obliges à rien... En vérité, ça me ferait plaisir de faire plus ample connaissance avec toi...
Mes joues prirent la couleur de notre maison commune, et son sourire s'élargit.
- Dans ce cas... Suis-moi !