Le professeur devait trouver un endroit ou elle pourrait parler tranquillement, avec les Serpentards. Elle avait un plan, mais pour qu'il marche, il fallait trouver un endroit où personne ne pourrait les entendre. Elle avait donc pensé aux toilettes des filles.

Pourquoi? Parce qu'il paraît que Mimi Geignarde aurait disparu. Susan en doutait fort, elle est presque sur que ce n'était qu'une rumeur... Mais bon on pouvait toujours jeter un coup d'oeil !

La jeune femme poussa la porte des toilettes des filles, tout paraissait calme. Les lavabos n'étaient pas cassés, aucune fuite d'eau et on entendait aucun gémissement.

° Bon, eh bien peut être qu'elle n'ai vraiment plus là.°

- BOOOUUUHHH !!!!
- Susan sorti sa baguette magique se retourna et demanda : Qui est là ?
- Petit rire.
- Allez montrez vous ! Peeves, c'est toi? Je te préviens si tu as voulu me faire peur je vais...
- Nan !
- Attend une minute, ce n'est pas la voix de Peeves...
- Nan !
- Sors de ta cachette, qui que tu sois !
- Si tu le désire !

Susan découvrit Mimi Geingnarde, elle n'en croyait pas ses yeux. Elle aurait pourtant juré que c'était Peeves.

- Pourquoi as-tu essayé de me faire peur?
- J'ai pas essayé.
- Bien sûr que si, puisque tu n'a pas réussi, enfin bref...
- J'ai pas essayé.
- Mimi, puisque tu m'a fais peur, je vais te laisser d'accord !
- Nan, ne me laisse pas ! Mais c'était pour rire, allez reviens !

La professeur sortit rapidement des toilettes et faillit bousculé...

...Lizzie qui arrivait en trombe, les larmes aux yeux.
La jeune sorcière croisa le regard de son professeur et, ne se sentant pas suffisamment forte pour parler à qui que ce soit, repartit en courant.
Du moins est-ce ce qu'elle tenta de faire.
En effet, à cet instant, le Professeur Derwant attrapa son bras.

- Mademoiselle Elven ? Que vous arrive-t-il ? l'interrogea-t-elle.

- Rien... Rien, Professeur...
Le pire était que cela était vrai. Rien n'était arrivé. Si ce n'est qu'en traversant la Grande Salle, elle s'était soudain aperçue qu'elle ne parvenait plus à respirer. Pas un souffle donc. Rien.
Portant les mains à son cou, elle avait couru aussi vite qu'elle le pouvait... Peu à peu, son souffle était revenu. Et sa lucidité avec.
Quelqu'un lui avait lancé un sortilège d'Etranglement. C'était la seule possibilité.
Il se passait vraiment des choses étranges, au château, ces temps-ci...

Mais Madame Derwant ne la quittait pas des yeux. Elle posa une main rassurante sur son épaule et dit :

-S'il vous plaît, Mlle Elven, veuillez me dire pourquoi des pleures ruissellent sur vos joues., cela m'inquiète.

Cela faisait 3 fois qu'elle rencontrait la jeune fille dans la journée.

° Ce n'est pas le hasard qui a fait cela. Soit cette fille me suit, soit des gens la suivent et elle cherche un soutient. C'est évident.°

- Lorsque je suis arrivé... ( sanglot)... à la Grande Salle... ( nouveau sanglot)...je...je n'arrivais plus à respirer... Je me suis... enfuie... en passent que la puissance de sortilège... diminuerai si je m'éloignais... mais on me suivait...Je... je n'arrivais à reprendre ma respiration que... quelques secondes et je... je ne savais même pas où je... je me dirigeai...
- Je vais vous emmener à l'infirmerie, après je m'occuperai du reste. Suivez moi Mlle Elven.

La jeune femme et l'élève partirent en direction de l'infirmerie.

Dès que nous franchîmes le seuil de l'infirmerie, Madame Pomfresh se retourna. Elle et le Professeur Derwant se saluèrent, puis elle remarqua ma présence.
Elle en sembla fort étonnée.

- Quoi, encore toi ? Tu ne t'es pas rétablie ?

Le Professeur Derwant se tourna vers moi.
- Comment ça, "rétablie" ? Mademoiselle Elven, vous est-il arrivé quelque chose, récemment ?

- Ne vous inquiétez pas, ce n'était rien... commençai-je. Je ne voulais pas qu'elle s'imagine que j'avais le don de m'attirer les ennuis, ou que quelqu'un me voulait du mal (bien que les deux soient sans doute vrais...)

Madame Pomfresh me coupa.
- "Rien" ? "Rien" ? Vous vous moquez, j'espère ?
Susan, hier encore, elle était allongée sur ce lit, couverte de sang.

- De sang ? Mais... Que s'est-il passé ? Mademoiselle Elven ?

- Et bien... Hier, dans la Grande Salle...

- Quoi ? me coupa-t-elle. C'était vous, la jeune Gryffondor gisant au sol ?
Et ça y est. Le rapprochement avait été fait...
°Raté.°

- Oui... c'était moi...
Je lui racontai ce qui était arrivé, mais je vis qu'elle ne m'écoutait plus. Depuis que j'avais prononcé les mots "Grande Salle", un étrange sourire été né sur ses lèvres. Non, ce devait être une impression, cela n'était pas possible... Je chassai de mon esprit cette idée, et finis de lui raconter les péripéties qui m'avaient conduite ici la veille.